De son nom complet, Jean-Eugène Robert-Houdin, il est français (Cocorico!) et est probablement l'illusionniste le plus célèbre de tous les temps...
Il fut à l'origine de presque tous les grands "trucs" de la magie moderne et c'était aussi un génie dans la construction d'automates.
En effet, après des études à Orléans, il se rendit à Paris où il étudia l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates.
Il commença par construire des pendules mystérieuses dont le mécanisme était invisible, et enfin ses propres automates jusqu'au jour où il découvrit un livre dénonçant le charlatanisme et la science de l'escamotage.
C'est alors qu'il devint prestidigitateur...
Bien que Robert-Houdin ait été le créateur de véritables automates mus par des mécanismes d'horlogerie ou par des mécanismes élaborés, certains de ses automates étaient aussi truqués avec de fils actionnés par des mains ou des pédales quand il ne s'agissait pas d'un complice caché dans les flancs d'un mannequin ou sous une table le supportant...
Il ouvrit un théâtre de magie à Paris et le 3 juillet 1845 où eut lieu la première séance publique des Soirées fantastiques de Robert-Houdin.
Là il prit rendez-vous avec le succès grâce à ses automates truqués:
L' Oranger merveilleux, où une bague était empruntée dans le public et disparaissait dans un petit mouchoir. L’attention du public était alors portée sur l’oranger. Au final, deux papillons s’envolaient de l’oranger avec le petit mouchoir et le spectateur retrouvait sa bague cousue dans le morceau de tissu.
On retrouve cet automate dans le film l' Illusionniste de Neil Burger.
Le Pâtissier du Palais-Royal, où un petit automate, qui à l'appel de son maître, venait sur le seuil de sa porte et attendait les commandes de sa clientèle. Les spectateurs se voyaient alors apporter immédiatement après leurs souhaits, des brioches chaudes et des gâteaux de toutes sortes ainsi que des sirops, des liqueurs...
Cet automate était en fait
actionné par un jeune garçon assis en tailleur dans la partie arrière de
la boutique.
Au dessus de la porte et des fenêtres se trouvait un espace
libre où étaient placés les gâteaux et les boissons que
l'enfant n'avait plus qu' à déposer sur le plateau présenté par le pâtissier.
Antonio Diavolo le Voltigeur au Trapèze ou Robert Houdin apportait son jeune artiste de bois et le posait sur le bâton
d'un trapèze, et là il lui adressait quelques questions auxquelles il
répondait par des signes de tête. Puis, aux premières mesures de l'orchestre, il
saluait gracieusement les spectateurs, en se tournant vers toutes les
parties de la salle, puis se suspendant par les bras, et suivant la
mesure de la musique, il se faisait balancer avec une vigueur extrême.
Venait ensuite un instant de repos, pendant lequel
il fumait sa pipe, après quoi il exécutait des tours de force sur le
trapèze, tels que de se soulever à la force des bras et de se tenir la
tête en bas, tandis qu'il exécutait avec ses jambes des évolutions
télégraphiques.
Pour prouver que son existence mécanique était en
lui-même, le petit Diavolo abandonnait la corde avec ses mains, se
pendant par les pieds, et quittait bientôt entièrement le trapèze.
La Suspension Ethéréenne dont la conception et l'exécution envoya aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs et ouvrit la porte à ce qu'il est commun d'appelé aujourd'hui les suspensions, lévitations où autres flyings...
Enigma le Buste Chantant, voir cette Animation Flash
et tant d'autres...
